Nicolas Van Caemerbeke

• « Agrandir toujours le cercle. » C’est la philosophie sur laquelle ma vie repose. Je veux inclure les gens et leur donner un sentiment d’appartenance au groupe. Contrairement à ceux qui ne sont attirés que par les groupes exclusifs, j’évite à tout prix ceux qui excluent les autres. Je veux élargir le groupe pour que le plus grand nombre de gens profitent de son aide. Je ne supporte pas que quelqu’un ne puisse pas en faire partie. « Accueillons-les pour qu’ils puissent ressentir la chaleur du groupe. » Je suis d’instinct quelqu’un de tolérant. Qu’importe la race, le sexe, la nationalité, la personnalité ou la religion, je ne porte aucun jugement, parce que juger peut blesser quelqu’un. Pourquoi le faire alors que ce n’est pas nécessaire ? Ma nature tolérante ne repose pas forcément sur la conviction que nous sommes tous différents et que nous devons respecter ces différences, elle repose sur la conviction qu’au fond, nous sommes tous les mêmes. Nous sommes tous aussi importants les uns que les autres. C’est pourquoi personne ne doit être ignoré, tout le monde doit être inclus, c’est le moins que nous méritions.

Je ne suis pas avare de compliments, je souris facilement et je suis toujours à l’affût du côté positif d’une situation. Certains me trouvent insouciant, d’autres aimeraient bien être aussi optimistes que moi. Quoi qu’il en soit, les gens veulent faire partie de mon entourage, car autour de moi, la vie paraît plus belle et mon enthousiasme est contagieux. Ceux qui n’ont pas mon énergie et mon optimisme trouvent leur univers fade et routinier ou, pire encore, ils ressentent des pressions de toute part. Je semble avoir le don de remonter le moral et, sous ma direction, les projets prennent une allure positive et dynamique. Je fête chaque réalisation. Je connais des centaines de façons de rendre les choses plus intéressantes et plus vivantes. Certains cyniques tournent peut-être le dos à mon énergie, mais cela ne me sape pas le moral. Ma « Positivité » me l’interdit. D’une façon ou d’une autre, je ne peux pas échapper à mes convictions : il est agréable d’être en vie, travailler peut être amusant et, quels que soient les problèmes, on ne doit jamais perdre son sens de l’humour.

J’aime expliquer, décrire, accueillir les autres, parler en public et écrire. Les idées sont fades, les événements sont statiques et je ressens le besoin de leur donner vie, de les dynamiser, de les rendre intéressants et captivants. C’est pourquoi je transforme les « événements » en histoires que je m’exerce à raconter. J’embellis une idée sans caractère en images, exemples et métaphores. Je sais que la capacité d’attention chez la plupart des gens est de courte durée, qu’ils sont accablés d’informations, mais que peu d’entre elles subsistent. Je veux que mes informations (une idée, un événement, les caractéristiques et avantages d’un produit, une découverte ou une leçon) survivent. Je veux braquer leur attention sur moi, la capturer, l’enfermer. C’est pourquoi je recherche toujours les mots qui font de l’effet, les phrases idéales, les expressions percutantes. C’est la raison pour laquelle les gens aiment m’écouter. Mes descriptions vivantes déclenchent leur intérêt, leur permettent d’aiguiser leur acuité et les inspirent à agir.

Je suis fasciné par les idées. Qu’est-ce qu’une idée ? Une idée est un concept, l’explication fondamentale de la plupart des événements. Je suis ravi de découvrir, sous la surface complexe, un concept étonnamment simple qui permet d’expliquer le pourquoi des choses. Une idée est un lien, je cherche sans cesse des liens et je suis d’ailleurs intrigué lorsque des phénomènes apparemment différents se trouvent liés par une obscure connexion. Une idée ouvre de nouvelles perspectives sur les défis que l’on connaît. Je prends plaisir à retourner le monde et à le montrer sous un angle différent, curieusement révélateur. J’aime toutes ces idées, elles sont fondamentales, nouvelles, explicatives, paradoxales, bizarres et c’est pour toutes ces raisons que lorsqu’une nouvelle idée me vient à l’esprit, cela me dynamise. Certains peuvent me qualifier de créatif, d’original, d’intellectuel ou même de rusé. Je suis peut-être tout cela à la fois. Qui peut en être certain ? La seule chose dont je suis sûr, c’est que les idées sont passionnantes et la plupart du temps, cela me suffit.